Le Gaga va prendre soin du corps souvent endolori du danseur, il est enseigné par des chorégraphes célèbres comme Ohad Naharim, directeur de la Batsheva Dance Company à Tel-Aviv et prétend donc être un mouvement qui répare.
Ga est une syllabe qui au contraire sépare, par exemple dans le nom de l’état imaginaire du Magalawi où Jean-Paul Belmondo fut enfermé par Georges Lautner dans son film “Le Professionnel“.
Bebel, condamné aux travaux forcés pouvait commencer à s’y faire des cheveux blancs. Fort heureusement il s’en échappait au bout de deux ans pour nous faire bénéficier encore un peu de l’exaltante musique d’Ennio Morricone !
Enlevons la syllabe Ga du Magalawi et voici le Malawi, petit état enclavé du sud-est africain qui a d’ailleurs récemment installé une ambassade à Jérusalem mais qui a peur des albinos ! (Evidemment pas de Moby Dick, le grand cachalot blanc d’Herman Melville mais seulement des malheureux déficitaires en mélanine tel le musicien-chanteur malien Salif Keita).
Ga peut aussi finir un mot ou une expression, ainsi Fields le reporter-photographe des péripéties de Morel l’ardent défenseur des éléphants d’Afrique dans le roman écologique “Les Racines du ciel’’ de Romain Gary, était surnommé par Idriss, un de ses fidèles pisteurs : “Oudjanaga“(oiseau annonciateur) et “Oudjana baga“(oiseau du malheur).
Et pour clore cette folle saga de début d’année je me dirigerais vers le musée d’Orsay pour y admirer quelques sublimes danseuses peintes par le seul artiste dont le nom et le prénom ont pu absorber cette syllabe ga : Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgard Degas…
*Pierre Vassiliu (Qui c’est celui-là ?)