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5 janvier 2021 2 05 /01 /janvier /2021 16:00

 Le Gaga va prendre soin du corps souvent endolori du danseur, il est enseigné par des chorégraphes célèbres comme Ohad Naharim, directeur de la Batsheva Dance Company à Tel-Aviv et prétend donc être un mouvement qui répare.

Ga est une syllabe qui au contraire sépare, par exemple dans le nom de l’état imaginaire du Magalawi où Jean-Paul Belmondo fut enfermé par Georges Lautner dans son film “Le Professionnel“.

Bebel, condamné aux travaux forcés pouvait commencer à s’y faire des cheveux blancs. Fort heureusement il s’en échappait au bout de deux ans pour nous faire bénéficier encore un peu de l’exaltante musique d’Ennio Morricone !

Enlevons la syllabe Ga du Magalawi et voici le Malawi, petit état enclavé du sud-est africain qui a d’ailleurs récemment installé une ambassade à Jérusalem mais  qui a peur des albinos !  (Evidemment pas de  Moby Dick, le grand cachalot blanc d’Herman Melville mais seulement des malheureux déficitaires en mélanine tel le musicien-chanteur malien Salif Keita).

Ga peut aussi finir un mot ou une expression, ainsi Fields le  reporter-photographe des péripéties de Morel l’ardent défenseur des éléphants d’Afrique dans le  roman écologique “Les Racines du ciel’’ de Romain Gary, était surnommé par Idriss, un de ses  fidèles pisteurs : “Oudjanaga“(oiseau annonciateur) et “Oudjana baga“(oiseau du malheur).

 

Et pour clore cette  folle saga de début d’année je me dirigerais vers le musée d’Orsay pour y admirer quelques sublimes danseuses peintes par le seul artiste dont le nom et le prénom ont pu absorber cette syllabe ga : Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgard Degas…

 

*Pierre Vassiliu (Qui c’est celui-là ?)

 

 

 

 

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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 08:52

 

Les chevaux fous caracolent, ils tournent en rond, troussent les jambes de devant, font des voltes et des demi-voltes. 

Le premier de ces équidés dont je me souviens est le cheval blanc du drapeau du comté de Kent dressé dans son cadre rouge sur ses membres postérieurs, il reproduit l’attitude  de l’étalon qui, en tirant la voiture du vicomte Pierre Ponson du Terrail, maitre prolifique du roman-feuilleton,  caracolait dans les allées du Bois de Boulogne défiant les jaloux et détracteurs de l’auteur populaire du cycle des Rocambole.

J’ai découvert le second dans l’admirable roman d’aventure “ Les Cavaliers“ de Joseph Kessel ; monté en Afghanistan tour à tour par Soleh et Mokkhi il participait avec succès au bouzkachi du roi à la périphérie de Kaboul et emmenait son cavalier préféré  Ouroz, le fils de Toursène vers une gloire immortelle.

C’était Jehol, le “cheval fou “.

Le troisième n’est pas un étalon mais un indien, il participa aux côtés du chef de tribu-médecin Sitting Bull dans les Black Hills  du Montana à la victoire de Little Big Horn  contre l’indiscipliné général de cavalerie Custer qui finit poignardé par son ancien compagnon d’armes “ Little Big Man“ dans un fort du Nebraska.

C’était “Crazy Horse“ le valeureux chef sioux.

Ce tiercé  de chevaux fous n’aurait jamais imaginé qu’un dijonnais nommé  Alain Bernardin ne leur rendit hommage en 1951 en ouvrant sur la rive droite parisienne une salle de spectacle  qui fit la notoriété de jeunes squaws largement dévêtues du nom de Fifi Standby, Polly Underground, Diva Terminus ou Lova Moor.

Ce cabaret qui pasticha à ses débuts un saloon des années 1870 est évidemment le “ Crazy Horse“.

Le rocambolesque du dernier délire de cette année tourmentée n’a pas la prétention d’une brillante fantaisie littéraire mais m’autorise un peu en avance à souhaiter à mes fidèles et indulgents lecteurs une santé de cheval pour 2021 ! 

 

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 09:23

 

Revoyant récemment le très beau film réalisé par Nicolas Vanier d’après son roman éponyme : “ L’Ecole buissonnière“, je me suis soudain souvenu que “Totoche“, surnom du mémorable braconnier barbu  (François Cluzet) était jadis un synonyme de tétine et de lolette en Suisse romande !

Mon école buissonnière perso ne se situait pas dans la campagne en  Sologne mais dans le milieu des années 60 à Paris au 51 rue des Ecoles à l’emplacement d’une ancienne librairie du quartier latin transformée en 1938 en salle de cinéma : Le Champollion.

Le “Champo“ était selon les mots du célèbre fumeur de pipe et réalisateur Claude Chabrol notre deuxième  université, on y bravait l’interdit, c’était l’école  buissonnière. Rien à voir  avec autrefois le non- paiement du chantre de Paris, on ne suivait pas les cours dans des lieux secrets, non, simplement on les séchait...

 Ma vie de cinéphile en herbe se confondait alors avec les films qu’on y projetait : je me passionnais ainsi pour des “ Jeux interdits “*, je vivais de “Drôle de drame “**, participais à une “Kermesse héroïque“***, me faisais une “Grande Illusion“**** sur cette époque bénie.

Je m’étais de surcroit  amouraché d’une entraineuse et danseuse de cabaret“ Lola“***** interprétée par la divine Anouk Aimée que je retrouvais cinq ans plus tard séduite par un veuf séduisant,  coureur automobile   rencontré à Deauville, mis  au volant d’une Ford Mustang par Claude Lelouch  et par la musique envoûtante de Francis Lai.

Da ba da ba da, ba da ba da ba…

 

 

*film de René Clément 1952, **film de Marcel Carné 1937, ***film de Jacques Feyder 1935, ****film de Jean Renoir 1937,  *****premier film de la trilogie de Jacques Demy  1961   

 

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1 octobre 2020 4 01 /10 /octobre /2020 14:26

L’automne humide s’insinue en moi, l’énergie est faiblarde, j’éprouve un grand besoin de douceur.

Privé du meilleur khullu dont se protège du froid le yack tibétain de deux ans, je décide de passer commande aux commerçants transsahariens du sud marocain de quelques fruits charnus et moelleux que sont les fameuses medjouls  aux formes ovales riches en sucres et potassium.

Comme la contemplation des  flammes du feu  qui permet de ne plus penser à soi et avant de porter en bouche cette pépite à la consistance de miel, je les compare aux délicieuses  fesses de la Vénus callipyge, Aphrodite soulevant son péplos pour se mirer dans l’eau et les admirer…

Un peu revigoré par le sucre et les vitamines je m’apprête à affronter le crachin et les bourrasques de cette saison contrastée.

Comme Somerset Maugham qui vénérait tant l’unique roman d’Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-Vent je suis fasciné par tous les bruits des aquilons et autres blizzards.

De celui soufflant grâce à René de Obaldia  dans les branches de sassafras à celui emporté par le chef- d’œuvre de Margaret Mitchell, j’en apprécie les souffles qui m’étourdissent et, même pas protégé par une moustache genre Rhett Buttler, emmitouflé dans ma parka bleue je dirige mes pas incertains entre les oueds Ziz et Ghéris  vers les oasis de Tafilalet.

Le Sahara n’est pas loin, Le Clézio non plus et son roman d’apprentissage “Désert“ je suis Nour nomade touareg, un homme bleu et je me nourris de dattes pour faire baisser ma tension artérielle !  

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 07:50

 

Qui se souvient de Berno Sterzenbach ?

Cet acteur allemand, pourtant marié à une demoiselle Rothweiler (ça ne s’invente pas) a été contraint une nuit de partager sa couche  avec Louis de Funès !

C’est en effet dans une scène culte de“ La grande vadrouille“ de Gérard Oury que Berno dans le rôle du major Achbach fait la démonstration d’un ronflement-marteau piqueur que Stanislas Lefort (de Funès) s’efforce de contrôler avec toutes sortes d’ onomatopées , grognements et sifflements stridents.

Un autre ronfleur célèbre est un personnage du  premier roman de Charles Dickens (écrit à 24ans), The Pickwick Papers, il s’agit de Joe, jeune homme rougeaud et gras atteint d’une somnolence incontrôlable au cours de laquelle, menton sur la poitrine, il ronfle doucement.

Mais dans le domaine des ronchopathies, la double peine est attribuée à Poil de Carotte, le héros malheureux de Jules Renard, souffre- douleur d’une mère- marâtre  et qui  présente aussi le défaut de ronfler la nuit, ici la sanction est brutale de la part de Madame Lepic, sa mère qui partage son lit  au fond d’ une grande chambre glaciale : avec deux ongles elle lui pince jusqu’au sang la peau des fesses ce qui le fait horriblement crier et sursauter le père endormi ; la marâtre évoque alors un cauchemar et à la manière des nourrices se met à chantonner...

Hélas pas de mère protectrice pour Shrek, cet ogre vert qui cultive des champs de cérumen dans ses tuyaux d’oreilles et qui pète et ronfle comme les personnages évoqués plus haut mais ces bruits horripilants  montrent que notre gosier n’émet pas exclusivement que des vibrations cristallines !

 

 

  

 

 

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 08:01

La Bourse, un temple du commerce aux parois fragiles ?

 Tel Archimède je pousse un Eurêka de soulagement en  authentifiant enfin l’affinité de mon contenu scrotal avec  l’inoubliable “ 2001, l’Odyssée de l’espace “ film de science-fiction de Stanley Kubrick : c’est évidemment les valseuses.

 Le réalisateur new-yorkais utilisa avec succès la suite de valses du “ Beau Danube bleu“ de Johann Strauss  pour rappeler le mouvement des danseuses de valse lors du mouvement de rotation des satellites.

Le scrotum des mammifères multiplie les efforts pour protéger comme il peut les testicules (valseuses, joyeuses ou roubignoles en langage populaire)

Faut bien reconnaître que ce lien est aussi fragile que l’abri que confère cette bourse, ce petit sac de peau et de tissu fibromusculaire, ainsi ne put il résister à la faucille de Cronos qui émascula Ouranos ;  on sait que de l’écume qui s’écoula des bourses ainsi coupées dans la mer jaillit Aphrodite, déesse de l’amour et de la sexualité !

Pas davantage de protection pour celle du loubard Pierrot (Patrick Dewaere dans la comédie dramatique de Bertrand Blier en 74) dont les valseuses ( titre de ce road movie générationnel)  furent gravement amochées par le coup de feu d’un gérant de salon de coiffure après un braquage raté  avec son complice Jean-Claude (Gérard Depardieu).

 

L'architecte Alexandre-Théodore Brongniart, s’il avait été informé de  tous ces détails aurait- il accepté en 1808 de confiner dans son palais cette Bourse à la fragilité ci-dessus démasquée ?

 

 

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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 07:44

 

Une représentation de la vie, voilà comment Nikita Khroutchev définissait le théâtre.

Il est courageux de s’y rendre en hiver ; en effet, vous garderez dans une atmosphère confinée et surchauffée le manteau sur les genoux repliés ; l’abandonner au vestiaire  vous condamne après la représentation à faire la même queue qu’à la rare caisse de sécurité sociale du quartier pour tenter de ranimer votre vieille carte vitale !

Cette dernière pourrait bien servir le lendemain pour consulter votre toubib afin de soulager un torticolis vicieux contracté en vous positionnant tantôt à la gauche tantôt à la droite de l’épaisse nuque du voisin obèse ou géant assis devant vous.

La solution existe : initier une pétition pour reprogrammer à la télé l’antique émission de Pierre Sabbagh “ Au théâtre ce soir“ diffusée dans les années 70-80 en alternance entre les première et deuxième chaines de feu l’ORTF.

Les pièces enregistrées soit à Edouard-VII soit au Marigny   se terminaient après les salutations des acteurs au public par le célèbre : « les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell ».

Parmi les pièces les plus fameuses on se souvient d’entre autres : “Noix de coco“ de Marcel Achard, de “Madame Sans Gêne“ de Victorien Sardou, de “Folle Amanda “ de Barillet et Grédy, de “La Facture “ de Françoise Dorin et surtout les comédies de Georges Feydeau : “Le Dindon “,“ La Main passe » ,“Un fil à la patte “ou “La puce à l’oreille“.

Le rire était notre hebdomadaire, c’était un rayon lumineux qui éclairait nos soirées, il était selon le langage théâtral l’obstacle surmonté absurde, fou, corrosif et parfois cruel… la vie.

Néanmoins la mise en scène et les dialogues jouissifs faisaient un peu d’ombre aux décors et costumes des ci-nommés Harth et Caldwell !

Ces derniers ne pouvaient dans mon esprit concurrencer ceux du fondateur à la toute fin du 19e siècle  en Russie du Mir iskousstva (Le Monde de l’Art), Léon Bakst qui fit tant pour la nouveauté et qualité des décors et costumes des ballets russes amenés à Paris par Serge de Diaghilev et ses nombreux  danseurs et chorégraphes dont Balanchine et Nijinsky .

Et s’il  me fallait  décerner un oscar, je n’hésiterais pas à l’attribuer à ceux que Bakst produisit pour Schéhérazade, le fameux ballet de Michel Fokine d’après le poème symphonique de Rimski-Korsakov.

Décor de théâtre= décor de la vie !

Rideau.

 

 

   

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 09:37

 

Nous voici confinés à Paris dans notre maison close. 

Bon, ce n’est pas qu’elle soit fermée pour cause de première communion comme chez Maupassant à Fécamp la Maison Tellier mais à notre grand dam pour des raisons de protection sanitaire, il ne s’agit pas dans ce cas d’une pandémie de MST et pourtant il est là aussi conseillé de ne sortir que couvert et ganté.

Ici, ni d'évêque ambivalent, ni  de général ni de juge comme sur le Balcon-bordel de luxe  dans le théâtre  de l’absurde  de Jean Genet et aucune perversion si ce n’est celle de glisser dans un tiroir trois lots de pâtes alimentaires à cuire 11 minutes, entre deux rouleaux de PQ à dérouler plus lentement dans l’inquiétude d’une improbable pénurie.

Le temps est long, même sur le plus douillet des canapés face aux images en boucle des chaînes d’information déprimantes, il est temps de se replonger dans Belle du Seigneur que peu d’entre nous a eu le courage de terminer mais sachant que la troisième épouse d’Albert Cohen, Bella Berkowich, qui a contribué pendant dix ans à taper le manuscrit de cette oeuvre fleuve , me rappelle une autre œuvre célèbre, l’Odyssée où la déesse magicienne Circé prêtera ses traits de nombreux siècles plus tard  dans la partie 2 ,épisode 15 du monumental roman Ulysse de James Joyce à une autre Bella Cohen , maquerelle dominatrice qui tentera de déplumer Stephen Dedalus (Télémaque) dans son bordel sordide de Mabbot Street à Dublin ( pour ceux que ça intéresse : Stop 4380 de la ligne de bus)  avant que ne négocie l’antihéros Léopold Bloom(Ulysse) la réparation d’un bec de gaz  dont l’ampoule de l’abat-jour mauve pourpré fut brisée pas la canne de frêne de Dedalus que celui-ci prenait pour  Nothung ,l’épée mythique de Siegfried !

Saleté de Corona, qu’est- ce qu’on  délire à ne rien faire !

Alors autant reprendre pour se distraire un refrain du premier album  de la chanteuse belge Angèle : Brol qui signifierait en brabançon le désordre… le bordel !

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4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 16:46

 

Années 60, un Février grisâtre, week-end pluvieux, journée morose, l’adolescent pâle est attablé devant un petit noir dans un estaminet déserté le samedi matin. Il feuillette sa revue culte Noir et Blanc (Romy s’est sacrifiée pour l’enfant d’Alain Delon, un drame dans la vie d’Audrey Hepburn …)  et s’attarde sur le programme télé : ce soir un film de Bernard Borderie, La Môme vert-de-gris (tiré du roman de Peter Cheyney, premier titre de la collection Série Noire de chez Gallimard publié en 1945) avec Eddie Constantine dans le rôle de Lemmy Caution, agent du FBI et d’excellents seconds rôles (Maurice Ronet, Dario Moreno).

Mais avant la perspective d’une soirée cinéphile, il lui faut pour le bac se coltiner la lecture de  quelques chapitres du Rouge et le Noir ; il éprouve un penchant plutôt pour la brillante et blonde Mathilde de la Môle que pour la cougar de Verrières, l’éblouissante Madame de Rênal  et se voit davantage porter l’uniforme bleu et non rouge (anachronisme littéraire de Stendhal  révélé par votre serviteur dans son délire d’Octobre 2006) que l’habit noir du clergé en 1830.

La morne journée s’étiole, une petite fringale se pointe et pour rester dans l’ambiance, il commande un pschitt orange (trop fauché pour un verre d’un mauvais pinot gris)  et une douzaine de petits- gris charentais devenus si rares qu’il s’agit peut-être de leur dernière récolte.

 Une aimable jeune femme en imper gris s’installe à la table mitoyenne, elle a des yeux vairons (un oeil noir et l’autre bleu-vert) ce qui  le renvoie inévitablement aux annales de son bac d’histoire et à Alexandre le Grand, ce personnage hors normes surnommé Dikoros (avec deux pupilles) en raison de cette même rare hétérochromie.

Pour éclairer un peu cette affligeante matinée il repense à la citation bien connue de Deng Xiaoping :” Peu importe que le chat soit gris ou noir pourvu qu’il attrape les souris“.

Et le Bordas patientera encore un peu !

 

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12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 15:24

 

 

Pas si loin d’un réalisme magique dont en littérature les modèles resteront pour moi : Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, Les Enfants de minuit de Salman Rushdie et La Nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun, il est je crois permis de mettre en exergue les souvenirs mélancoliques d’un agrégé d’italien Georges Cohen qui, confronté du haut de la tour de Galata à la vue d’Istanbul, du Bosphore et de la Corne d’Or se remémore Tunis, son“ paradis perdu“  avec ses guisada, bricks, manicotti et autre bescoutou et ressent flotter dans l’air comme un parfum d’Ariana ( De l’Ariana à Galata ) ou bien ceux  tout aussi nostalgiques de  Claude Vigée, son schnaps et ses Brédelbicks à Bischwiller et dans son Alsace rurale d’avant-guerre (Un Panier de houblon).

Si les senteurs et  aromes se font de plus en plus rares  , c’est que sous la pression de l’urbanisation et d’autres activités humaines, les plantes à fleurs, conifères et fougères sauvages de France  dont les effluves envahissaient agréablement les narines dans des pique- niques campagnards de nos jeunes années ont disparu mais par bonheur et pour rêver un peu, quelques odeurs demeurent, ainsi, sans vouloir concurrencer  Proust et ses célèbres madeleines, je propose à certain(es) d’entre mes lecteurs de confectionner une pâte homogène et souple avec :

-250g de farine, 125 g de beurre, 1cuillérée à soupe de sucre-vanille, 1 cuillérée de cannelle et 1 cuillérée à café de kirsch.

 Etaler la pâte sur une tôle préalablement graissée sur un demi-cm d’épaisseur, la saupoudrer encore  d’un peu de cannelle et de sucre vanille ; faire cuire 15 à 20 minutes, couper en petit carrés ou losanges, laisser refroidir.

Merci, vous venez de donner au délirant l’immense joie de retrouver un univers familier et les Zimmetküche  de son enfance !

 

 

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