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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 14:23

 

 

 

Si un jour d’automne vous êtes déçus par une piètre production au tennis sur un des quatre courts que met à votre disposition la Ligue de Paris au beau milieu du Luco (ce magnifique  jardin créé au 17e siècle par Marie de Médicis), je vous suggère de le quitter par  la rue Guynemer et de vous engouffrer, non pas dans le corridor de Vasari (passage qu’empruntaient jadis à Florence les Médicis et qui reliait la Galerie des Offices  au Palazzo Pitti en passant sur le Ponte Vecchio) mais dans la rue de Fleurus et de vous arrêter d’abord devant le haut porche de bois du numéro 16.

 

Votre imagination débordante vous fera là remonter“ un escalier orné de  tapis“ et pénétrer dans“ un intérieur japonais“ où l’incorrigible docteur  Raymond Pasquier (Chronique des Pasquier, œuvre monumentale de Georges Duhamel)  retrouvait à la fin des années 1880 dans ce pandémonium sa maitresse Solange Meesemacker  en dépit des efforts vains de son troisième fils Laurent, le narrateur  et personnage central de la chronique, pour l’en dissuader !

 

Mais si vous préférez des amours plus légitimes, traversez donc la rue jusqu’au numéro 27 et recueillez- vous  quelques instants devant l’immeuble où vécut  Gertrude Stein et  sa fidèle et effacée compagne Alice Toklas, quartier général  pendant l’entre-deux-guerres de nombreux peintres (Picasso, Matisse Braque etc…) et écrivains expatriés (Scott Fitzgerald, Hemingway ) pour lesquels la  poétesse américaine féministe forgea l’expression  “Génération perdue“ !

 

Après ces efforts louables je vous aurais bien conseillé d’aller déguster au numéro  18 quelques succulents chocolats aux fragrances délicatement dosées, chez un des quarante immortels de l’Académie Française du Chocolat : Christian Constant mais la boutique a hélas sans m’avertir définitivement disparu !

 

Comme quoi votre prestation au tennis ne méritait pas mieux !

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 09:22

A la question de Julien Sorel (Le Rouge et le Noir) : " Avez vous peur de la mort? " , l'abbé Pirard répond: " La mort est une aventure individuelle" .

 

Et bien, je viens de la frôler récemment : rassurez vous, plus de peur que de mal mais néanmoins quatre bosses et quatre bleus après m'être jeté dans un escalier, tentant d'enjamber quatre marches à la fois et chutant lourdement!

 

A qui dédier ces diverses contusions? A des femmes pour qui j'ai la faiblesse d'avoir eu quelques affinités, bien entendu!

 

Pourquoi pas à une des Quatre Filles du  docteur March?

A l'ainée Meg, jolie mais trop coquette? A Beth, la timide et maladive mélomane? A la plus jeune mais trop capricieuse Amy?  Je penche plutôt pour l'intrépide et audacieuse Jo, passionnée de littérature...

 

Ou bien à l'une des quatre épouses méritantes d'Ernest Hemingway?

A l'épouse modèle Hadley Richardson? A Pauline Pfeiffer, la vamp? A Mary Welsh, la sainte? J'opte pour la troisième Martha Geilhorn, la plus indépendante qui surnommait l'écrivain " Cochon" et avec beaucoup de franchise disait de lui:" Cet homme veut épouser toutes les femmes qu'il baise" !

 

Mes bosses et bleus méritent elles un soin particulier?

Je suggère une musicothérapie que je confierai volontiers non pas au professeur Antonio Vivaldi qui voudra m'imposer une de ses " Quatre Saisons", mais plus volontiers aux talentueuses sœurs  Katia et Marielle Labèque qui tenteront de me soulager par une magique interprétation au piano de la " Rhapsodie in Blue" de Gershwin , évidemment à quatre mains!

 

* Toute ressemblance avec le titre de la première enquête de Sherlock Holmes est totalement assumée.

 

Bonnes vacances!

 

 

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 06:42

L'arrivée du printemps me donne soudain, n'en déplaise à mes amis végétariens, l'envie impérieuse se saucissonner!

 

Les flâneries de début Mai débouchent donc naturellement au déficelage d'un saucisson sec saupoudré de farine de froment et à la tentation de" lézarder" sous les premiers rayons de soleil.

 

Je devrais plutôt parler d'"iguaner" car mes pensées gourmandes et tortueuses me renvoient vers un merveilleux film des années 60: "La Nuit de l'Iguane", adapté de la pièce du talentueux dramaturge Tennessee Williams, et plus spécialement à cette scène d'anthologie où deux protagonistes, le révérend Shannon (Richard Burton), ficelé comme un saucisson par Hannah Jelkes (Deborah Kerr) fait état de sa dépendance alcoolique et découvre dans une confrontation savoureuse celle passée de sa geôlière!

 

Une autre scène de saucissonnage, évidemment présente à l'esprit de mes lecteurs cinéphiles est celle du film de Claude Autant Lara: "Fric- Frac", dans laquelle Marcel, l'employé de bijouterie(Fernandel), tente de se détacher sur le lit de Loulou (Arletty) des liens peu serrés que lui avait imposés Jo-les-bras-coupés (Michel Simon).

 

Ma charcuterie sèche printanière (ou bien est ce le verre de  rosé de Provence qui l'accompagne?) et l'évocation de certains squamates à écailles me font perdre la tête un peu comme les lézards perdent leur queue à la différence des iguanes qui ne le peuvent pas...

 

 

 

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 08:09

Une entière génération de mères a infligé à ses rejetons la consommation de viande de cheval pour sa haute teneur en fer  espérant lutter ainsi contre une hypothétique anémie !

 

Si le chien est prétendu être le meilleur ami de l'homme tant qu'il répond à nos attentes affectives, nos relations particulières avec le cheval datent de sa domestication il y a plusieurs millénaires.

 

Parmi les services rendus aux êtres humains, je retiens en littérature trois épisodes qui ont fait que l'homme leur soit tant redevable :

 

Dans l'Odyssée, Homère confie à Ulysse l'initiative de farcir un cheval géant en bois creux, harnaché d'or, d'un groupe de soldats grecs, pour pénétrer dans Troie assiégée en vain depuis dix ans, permettant la chute de la ville et le dénouement de la guerre!

 

Au cours de la bataille d'Eylau en 1807, si on se réfère au roman de Balzac, on comprend bien que le Colonel Chabert ne doit la vie sauve qu'au corps de son cheval frappé en son flanc par un boulet, sous lequel il put se camoufler au milieu de multiples cadavres, protégé ainsi d'autres étalons et de projectiles meurtriers.

 

Dans le film américain " The Revenant " adapté du roman éponyme de Michael Punke , fondé sur une histoire vraie, le trappeur Hugh Glass ( Leonardo DiCaprio) survit malgré ses profondes blessures par une nuit glaciale dans le corps encore chaud de son cheval mort dont il avait le soir extrait les entrailles.

 

Ces trois anecdotes m'on fait définitivement  renoncer à l'hippophagie mais je n'irai  tout de même pas jusqu'à plébisciter le proverbe géorgien: " le chanceux perd sa femme, le malchanceux perd son cheval " !

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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 09:17

Je n'ai pas le talent des chuchoteuses aux oreilles des chevaux de l'état du Wyoming mais j'aime susurrer des mots tendres au creux de celles des perroquets pour en espérer une réponse!

 

Ce n'est sûrement pas dans une oisellerie douteuse du Quai de la Mégisserie où les oiseaux psittaciformes au bec crochu, écrasés dans des cages minuscules, n'ont même pas la place de déployer leurs ailes que je dénicherais un beau parleur.

 

Ce n'est pas non plus avec " Xipe Totec " , le vieux perroquet sud-américain aux plumes vertes et rouge vif, compagnon du couple maudit André/Dorcas , les " Délicieuses pourritures "  de la nouvelliste américaine Joyce Carol Oates que je pourrais converser car cette créature aux yeux globuleux qui se donne en permanence des coups de bec , tout en voletant dans la cuisine de perchoir en perchoir, n'est en fait qu'un criard qui tente de couvrir, furieux, les performances vocales de Janis Joplin!

 

Je pourrais m'entretenir avec Loulou le perroquet-réincarnation de Victor le neveu de Félicité, le " Cœur simple " d'un des trois contes de Flaubert, mais il refuse de parler quand on le regarde, répète en boucle " je vous salue, Marie", ce qui limite beaucoup la conversation! , délire les jours d'orage et probablement empoisonné par du persil, meurt trop tôt pour  finir empaillé à Honfleur !

 

En fait le seul débatteur légitime est Coco, le perroquet multicolore que la diva Bianca Castafiore offrit un jour au capitaine Haddock avant qu'une pie ne lui vole ses bijoux et qui avait le don de répéter très exactement le vocabulaire propre à l'irascible et non moins généreux Archibald et serait ainsi potentiellement réceptif à mes susurrements intéressés !

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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 09:31

Antoine Furetière mériterait il mieux qu'une petite place dans le 12e arrondissement entre le cimetière de Saint-Mandé et le lycée Paul-Valéry?

Ce poète et lexicographe du 17e siècle est sans doute le géniteur du "petit homme qui jette du sable dans les yeux des enfants qui refusent de se coucher".

 

Chez moi le marchand de sable n'a probablement pas eu assez de stock pour me procurer un sommeil profond !

 

Ce doit être pour cela que le désert me hante.

Ai-je été influencé par le voyage en terre sainte de Pierre Loti entre l'Arabie  et le monastère Sainte-Catherine sur les pentes du Mont Sinaï ?

Ou bien ai-je succombé au charme de l'héritière orpheline des hommes bleus et des femmes du Sahara: la jeune Lalla, héroïne du "Désert" de Le Clézio, dont "les larmes ont séché, les croûtes de sel faisant de petits cristaux aigus comme des grains de sable au coin de ses paupières" ?

 

Avec le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry, "J'ai toujours aimé le désert, on s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence..."

 

Oui, Furetière ne mérite guère mieux car aujourd'hui, si je trouve le soir un peu de repos, ce n'est pas grâce au passage du marchand de sable, jadis employé par Nounours pour mettre au lit  Nicolas et Pimprenelle, mais bien en m'abandonnant dans le regard et le sourire énigmatique d'une femme à la chevelure somptueuse, peinte par Eugène Delacroix et encensée par Baudelaire, cette œuvre exceptionnelle pleine de mystère intitulée: "La Madeleine dans le désert "!

 

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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 11:27

 

Le lieutenant Tyrone Slothrop tient dans le panthéon de mes héros préférés une place privilégiée.

Ce personnage du roman de fiction de la littérature américaine, "L'arc-en-ciel de la gravité" de Thomas Pynchon, est un militaire des services secrets américains, envoyé l'été 45 à travers l'Europe en ruines pour y traquer les V2 et en repérer leurs sites. Il a été sélectionné car à chaque endroit où il a une érection, une fusée s'écrase peu après, de sorte que la carte de ses orgasmes et celle de l'impact des V2 se superposent exactement!

Et bien je dis bravo à cette fabuleuse capacité prémonitoire car lui, Slothrop n'agrémentait pas sa solitude en écoutant du Brassens!

 

Alors chers amis, à vous qui enviez sûrement ce lieutenant aux fulgurantes érections, à vous qui avez testé en vain la poudre de corne de rhinocéros blanc, l'écorce de bois bandé, la graine de Fenubrec, la Maca  du Pérou, le gingembre, la noix du cola, la cannelle et la gelée royale et surtout à toi Président Felix Faure qui a préféré dans ton palais de l'Elysée ( mais tu es ainsi passé à la postérité!) l'infusion concentrée de mouche de Cantharide au mâchage d'un cure-dent de Gouro...

... je vous dit : rejoignez moi au plus vite pour profiter des" Jours de miel" baptisés ainsi par le talentueux écrivain israélien Eshkol Nevo qui nous fait savoureusement plonger page après page en compagnie d'anciens kibboutzniks et de nouveaux émigrés russes dans un stupéfiant mikvé ( un bain rituel pour se purifier ), légué à une petite ville de Galilée par un riche américain à la mémoire de son épouse décédée, et dont les surprenantes vertus aphrodisiaques vous autoriseront après chaque trempette à délaisser Fernande!

 

Bonne année! 

 

 

 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 14:19

Question simple mais pas toujours facile d'y répondre...

 

J'avoue que je suis épuisé de deviner si Moby Dick, la baleine blanche était pour le capitaine Achab, Dieu plutôt que l'enfer, quel est l'artisan italien qui a un jour volé la Joconde pour la revendre à un antiquaire, qui est le dénonciateur ou la dénonciatrice dans le procès de Kafka et surtout qui est Godot qu'on se lasse d'attendre!

 

Je les ai plus aisément trouvées chez Balzac, romancier de la femme par excellence; il a su les représenter sous de multiples aspects: leur corps, leur tempérament, leur imprévisibilité (comme la marionnette qui échappe à sa ficelle! ), leurs souffrances et leurs passions.

 

Sans les femmes, le personnage principal du roman n'aurait aucune raison d'exister; sa vie prendrait alors un tournant de morosité et d'ennui affligeant et aucun thème abordé dans le récit n'aurait de sens.

Elles sont omniprésentes et concourent à la progression du récit comme à l'évolution du héros ( voyez Georges Duroy , le Bel Ami de Maupassant dont l'ascension sociale se réalise grâce à la multiplicité de ses maîtresses).

 

Encore faut-il les connaître ou au moins les apercevoir...

 

Et bien , ce n'est pas possible avec la femme de l'incorruptible commissaire principal Antoine Navarro qui éduque seul sa fille Yolande et dont on ne sait s'il est veuf, cocu ou divorcé!

 

C'est encore plus frustrant avec le lieutenant Columbo qui fait constamment allusion à tel ou tel membre de sa famille, en particulier à sa femme qu'on ne voit jamais, prétexte pour aborder le bon sujet auprès des suspects!

Ebauche t-il la nuit des idées avec elle? Est elle satisfaite de rouler dans un vieux cabriolet 403 de 1959 ? Lui repasse t' elle sa chemise beige clair, sa cravate marron foncé et son célèbre imperméable beige? Est elle radine ou dépensière comme Joséphine de Beauharnais?

 

Voilà pourquoi  il m'arrive souvent de me joindre au montreusien Patrick Juvet pour me demander:  " Où sont les femmes"?

 

 

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 09:13

Le gériatre est formel : ma mémoire flanche doucement car confondre giga et gigot est a priori une contre indication à reprendre dans un music-hall le rôle de Mister Memory, le phénomène qui restituait de mémoire tous types de faits ou de chiffres dans les " 39 marches " d'Alfred Hitchcock.

 

Je ne prétends pas à l'hypermnésie comme l'un de mes amis d'enfance géopoliticien capable de faire la différence entre tous les vertébrés à l'appendice caudal petit et triste ( chiite, wahhabite, djihadiste ou terroriste ) mais je suis plus à l'aise à découper et apprécier la cuisse d'une patte postérieure de mouton que de contrôler les méga ou gigaoctets de la mémoire d'une bécane !

 

Je serais plutôt proche de Mendel* , le petit bouquiniste de Galicie, non pas en raison de sa prodigieuse faculté à mémoriser les titres de centaines d'ouvrages avec pour chacun le lieu, la date de l'édition ainsi que leur prix approximatif mais surtout du fait que le brave Jakob exerçait son art dans un univers que je considère comme le lieu le plus "gemütlich" qui soit : un café viennois! ( ici devant la table du café Gluck).

 

Oui, quitte à transpirer sur le dernier MAC ou PC portable et se soucier des bits et des octets,  autant le faire à Vienne devant un moka accompagné d'une sachertorte dans le cadre rouge et or du café Sacher ou, dans le décor cossu de miroirs et de boiseries du café Landtmann, d'un strudel saupoudré de cannelle, épice qui, c'est bien connu, stimule fortement la plasticité cérébrale et anéantit  les bugs neuronaux, fructifiant ainsi la mémoire...

 

*Stefan Zweig : Le bouquiniste Mendel

 

 

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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 08:19

Un peu comme Stendhal, j'ai souvent vu du rouge et du noir partout : enfant, c'était le cul écarlate des babouins femelles noires au Jardin d'Acclimatation, suivi plus tard par les couvertures carmin des guides Michelin et Baedeker accompagnant le long de la route Napoléon les vacances familiales en traction avant Citroën noire 11 légère ; on se souvient que le second sera consulté à son tour avec application par le petit détective belge à la moustache noire Hercule Poirot dans la "Mort sur le Nil".

Vint ensuite une période romanesque où l'ado boutonneux épris de poésie était fasciné par la Venise rouge de Musset. ("Dans Venise la rouge, pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l'eau, Pas un falot...").

Jeune adulte, le cinéphile prétentieux fut aspergé un soir avec consternation par le flot vermillon de sang dégoulinant du pauvre nez de Jack Nicholson après le coup de couteau que lui asséna Roman Polanski au tout début du film noir Chinatown.

Vais- je au printemps flâner en Normandie sur les 64 lattes de large des planches de Deauville que je me heurte au rouge de la trotteuse des horloges La Mondaine qui rappelle judicieusement les panneaux rouges des chefs de gare en Suisse!

Aucune raison que ça cesse: encore aujourd'hui à mes côtés trône silencieusement mon souffleur fidèle depuis tant d'années, le triste et épais dictionnaire Vidal rouge!

Voilà, j'ai tant de fois vu rouge et noir mais vous Monsieur Stendhal, vous vous êtes trompé car si en 1830 le clergé était bien en noir, la tenue des armées était bleue et Julien Sorel, votre protégé aux grands yeux noirs, à la mémoire exceptionnelle évoquait non pas un uniforme rouge mais blanc!

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